Depuis janvier, les employeurs et les syndicats se disputent sur les futurs revenus et horaires de travail dans la fonction publique au niveau fédéral et communal. Plusieurs grèves ont eu lieu et des médiateurs ont finalement dû intervenir.

Récemment, un accord salarial a enfin été trouvé. Il concerne plus de 2,5 millions de salariés des communes et de l’État fédéral. Il s’agit d’employés des administrations, mais aussi des crèches et des écoles, des transports en commun, des services de gestion des déchets, des stations d’épuration, des piscines, des établissements de soins ou des aéroports. Les employés des Länder ne sont pas concernés, car ils feront l’objet de négociations séparées à l’automne.

Les salariés devraient recevoir plus d’argent en deux étapes :

à partir du 1er avril 2025, trois pour cent, mais au moins 110 euros de plus par mois. La deuxième étape suivra à partir du 1er mai 2026, avec une augmentation de 2,8 %. À partir du 1er juillet 2025, les primes pour le travail posté devraient également passer de 40 à 100 euros et pour le travail posté en alternance de 105 à 200 euros. En outre, le 13e mois devrait augmenter à partir de 2026.

En outre, le temps de travail devrait devenir nettement plus flexible. Les employés devraient par exemple pouvoir échanger une partie du 13e mois majoré contre jusqu’à trois jours de congé supplémentaires. Cela ne s’applique toutefois pas aux hôpitaux municipaux, où les employeurs ont du mal à trouver des remplaçants. À partir de 2027, il y aura un jour de congé supplémentaire.

Parallèlement, à partir de 2026, les salariés auront la possibilité d’augmenter volontairement et temporairement leur temps de travail hebdomadaire jusqu’à 42 heures, c’est-à-dire de travailler plus et de gagner plus.

La convention collective a une durée de 27 mois, mais elle s’applique rétroactivement à partir du 1er janvier 2025.